Les services presse aident-ils à vendre plus de livres ?

J’ai comparé le nombre mensuel de chroniques de blogs de mon premier roman autoédité sur Amazon et ses ventes pendant trois ans. J’en ai conclu que les services presse ne permettent pas d’augmenter les ventes, mais qu’ils contribuent à construire la notoriété de l’auteur.

Depuis que j’ai publié mon premier roman La rousse qui croyait au père Noël en 2014, je me demande – comme tous les auteurs autoédités – où trouver des lecteurs prêts à investir 2,99 euros dans le premier roman d’une auteure inconnue. Les journalistes ne s’intéressant généralement aux auteurs indépendants qu’à partir de 20 000 exemplaires vendus, j’ai tenté de jouer la carte des nombreux blogs littéraires via les services presse.

Ayant suivi des cours de statistiques pendant ma maîtrise d’économie, j’ai comparé pendant trois ans mes ventes mensuelles avec le nombre de chroniques publiées à la même période. Ce premier roman a bénéficié de 61 chroniques depuis sa publication, ce qui me paraît suffisant pour dégager une tendance.

Et toi, tu fais comment pour tes services presse ?

On appelle service presse, ou SP, un partenariat de lecture avec une blogueuse ou un blogueur. L’auteur envoie gracieusement son livre numérique ou broché à la personne et celle-ci s’engage en échange à écrire un commentaire sincère – dit chronique – sur son blog. Le délai de publication peut varier de quelques jours à plusieurs mois.

Après avoir beaucoup ramé pour obtenir mes premières chroniques, j’ai cessé de contacter moi-même les blogs. J’essuyais bien plus de vestes – quand on me répondait – que mon fragile ego ne pouvait en supporter. J’ai donc pris le parti de lancer des propositions de partenariat sur les réseaux sociaux. Alors que cette méthode paraît peu employée, les auteurs préférant choisir eux-mêmes les blogs, j’ai vite reçu des réponses. En trois ans, La rousse a ainsi obtenu 57 chroniques provenant de posts sur :

  • Twitter : 23
  • Facebook : 15
  • SimPlement Pro (site de SP créé en 2017) : 9
  • Livraddict (forum de lecture qui organisait des partenariats accessibles aux auteurs indés, activité arrêtée en 2018 à cause de la loi européenne de protection des données) : 7
  • Autres : 3

Il y a environ un an, j’ai pris la décision de ne proposer que des livres brochés en service presse. En envoyant des exemplaires papier, je peux les dédicacer et les emballer dans un joli papier cadeau, démarche que je trouve plus qualitative qu’un envoi d’ebook. Beaucoup de blogueurs n’acceptent d’ailleurs que les SP papier. Quant aux autres, ils donnent la priorité aux partenariats brochés, ce qui permet d’obtenir les chroniques plus rapidement.

(En 2019, j’ai arrêté les services presse brochés pour des raisons que j’expliquerai ultérieurement.)

Qui sont les blogueurs ?

Tout auteur aimerait savoir qui sont ses lecteurs. Quand j’ai sorti La rousse qui croyait au père Noël, je pensais m’adresser à un large public. Au final, je constate que mes lecteurs sont très majoritairement des lectrices. Sur un total de 61 chroniques à ce jour (SP + spontanées), 93 % ont été écrites par des femmes. Je remercie au passage les six valeureux blogueurs (Alexis, Christian, Daniel, Gérard, Paul-Éric et Vincent) qui ont lu et chroniqué La rousse. Concernant l’âge de tous ces blogueurs, il est difficile d’en faire la moyenne car beaucoup d’entre eux ne l’indiquent pas. Les autres ont entre 18 et 40 ans.

Les envois brochés ont un autre intérêt, ils permettent de savoir où sont localisés les blogueurs, ceux-ci ne l’indiquant pas toujours sur leur blog. Jusqu’à présent, j’ai envoyé 5 SP à des blogueurs étrangers (Belgique, Suisse, Canada). Quant à mes blogueurs français, ils proviennent de 31 départements, situés pour les deux-tiers dans la moitié nord de la France métropolitaine. Je suis même en contact avec des blogueuses de Corse et de La Réunion ! On voit donc que les blogueurs littéraires sont bien répartis sur le territoire.

Ils en ont pensé quoi de La rousse tes blogueurs ?

Commençons par dire que la grande majorité des blogueuses et blogueurs sont curieux et bienveillants. Ils sont aussi aimables, respectueux et j’ai souvent été touchée par leur enthousiasme et leur volonté de bien faire. Ils sont d’ailleurs de plus en plus nombreux à afficher leur soutien aux auteurs indépendants sur la page d’accueil de leur blog via la vignette « Je lis des autoédités ! ».

Dans mon cas, ce sont eux qui se sont portés volontaires pour lire La rousse. On peut donc supposer que ce sont des amateurs de comédies ou que le sujet du livre les a intéressés. Il est aussi possible qu’ils en aient entendu parler par d’autres blogs avant de postuler au SP.

Ceci étant dit, 88 % d’entre eux ont accordé au premier tome de mon livre une note supérieure ou égale à 4 étoiles et, à défaut de note, ont affirmé dans leur chronique avoir aimé ce roman pour différentes raisons : style, humour, côté feel-good de l’histoire, etc.

Tes SP, ils t’ont permis de vendre plus de « rousses » ?

Étant donné le coût élevé des services presse – coût du livre au tarif auteur + emballage + frais de port – soit dans mon cas le prix du livre (9 euros TTC), j’ai voulu savoir s’il existait un début de lien entre la publication des chroniques (positives ou non) et les ventes sur Amazon. Je dois en effet vendre 4 à 5 exemplaires numériques ou brochés pour rentrer dans mes frais. J’ai donc construit un tableau mettant en parallèle le nombre de chroniques et les ventes mensuelles, tableau qui couvre trois années pleines.

Avant de passer au bilan je précise qu’étant une auteure débutante, j’ai souvent été contactée par des blogueurs débutants c’est-à-dire ayant quelques centaines d’abonnés maximum sur Facebook ou Twitter. Les blogs littéraires possédant une très forte audience chroniquent rarement les auteurs indés, étant déjà très sollicités par les éditeurs. Je n’ai pas non plus été contactée par des blogueurs Youtube – dits vlogueurs – lors de mes propositions de SP, certains étant suivis par des milliers de personnes. Un jour peut-être…

Ceci étant posé, je n’ai pas trouvé à ce jour de lien entre la publication d’une ou plusieurs chroniques et mes ventes sur Amazon. Au mois d’août 2016, j’ai vendu 28 livres alors qu’une seule chronique a été publiée sur La rousse ; en juillet 2017 je n’ai vendu aucun livre alors que 6 bonnes chroniques ont été publiées. Cette absence de lien se vérifie sur toute la période. Il est donc probable que les SP n’ont pas d’impact direct sur les ventes d’un premier roman indépendant. S’ils en ont un – et c’est sans doute le cas – c’est à long terme.

Pourquoi je continue les partenariats de lecture

1 – ils sont (souvent) excellents pour mon moral :

Quand j’ai publié La rousse qui croyait au père Noël en indé, je manquais cruellement de confiance en mes capacités d’auteure. Chacune de ces jolies chroniques de blog – les premières notamment – m’a encouragée à poursuivre mes travaux d’écriture.

J’ai osé créer ce blog en 2015 ; un an plus tard je me suis décidée à commencer le deuxième tome de La rousse et j’envisage aujourd’hui une quadrilogie. Si les retours des blogs avaient été majoritairement mauvais, j’aurais peut-être renoncé à écrire des romans. Merci guys !

2 – les retours de lecteurs sont difficiles à obtenir :

Les auteurs indépendants qui vendent beaucoup sur Amazon ont constaté que moins de 1 % des lecteurs laissent spontanément un commentaire. Or, les ventes d’un premier roman sont généralement faibles – inférieures à 500 exemplaires, qu’on soit publié ou pas. En ce qui concerne La rousse, le nombre d’exemplaires vendus (ebooks + brochés) ou lus via Kindle Unlimited est de 271 à ce jour (octobre 2017) et le nombre de commentaires provenant de lecteurs inconnus est de 4. Une petite dizaine proviennent d’auteurs autoédités ou pas, dont je suis le travail à défaut de les connaître personnellement. Les retours de mes nombreux blogueurs me permettent donc d’avoir plus d’information sur ce qui plaît ou pas dans ce roman.

3 – certains blogueurs postent leur chronique sur la page Amazon du livre :

 Sur mes 31 commentaires actuels, 14 proviennent de services presse. Or, tous les auteurs indés connaissent l’importance du nombre de commentaires sur Amazon. Ils incitent les clients à s’intéresser au livre – pauvre petite vignette de couverture perdue parmi des centaines de milliers d’autres – et attirent l’attention du tout-puissant algorithme d’Amazon. Une fois notre roman repéré par Amazon, il peut bénéficier de mises en avant et de promotions maison, qui peuvent faire décoller ses ventes comme une fusée. Un bémol toutefois : les blogueurs n’achetant pas le livre d’un SP sur Amazon, leur commentaire ne sera pas accompagné du label « Achat vérifié » pris en compte par l’algorithme.

Le nombre de bons commentaires peut aussi inciter des blogueurs à l’audience plus développée à postuler aux propositions de SP suivantes. Plus j’accumule d’avis positifs, plus j’obtiens de candidatures quand je lance un appel sur Twitter, Facebook ou SimPlement. Il arrive aussi que des blogueurs achètent un roman pour le chroniquer. Pour ma part, j’ai trouvé sur internet quatre chroniques de blogueuses que je ne connaissais pas. Trois autres ont été publiées spontanément par des blogueuses ayant gagné mon livre lors de concours sur Facebook ou Twitter.

4 – les SP servent à construire une notoriété d’auteur :

Le nom de l’auteur étant sans doute le premier argument d’achat de romans, il me paraît indispensable de se faire connaître des lecteurs les plus assidus que sont les blogueurs littéraires. Je remarque que les blogueurs ayant aimé un roman soutiennent volontiers l’auteur sur les réseaux sociaux quand il en publie d’autres. Cette aide de la première heure est importante car, une fois encore, elle permet à l’algorithme d’Amazon de repérer le livre dans la masse de ses petits copains et de le mettre en avant dans ses diverses newsletters.

Comment faire décoller les ventes d’un premier roman indé ?

D’après mes observations, les ventes d’un premier livre indépendant peuvent décoller si Amazon le met en avant ou si l’auteur organise une promotion :

1 – Amazon :
Eh oui, toujours… La plateforme a une imbattable capacité à faire connaître un livre via ses newsletters, ses recommandations d’articles similaires et diverses opérations promotionnelles. À moins d’avoir un début de lectorat grâce à de précédentes publications ou une notoriété personnelle, il est quasiment impossible de faire décoller les ventes d’un premier roman seul. Si certains auteurs indé y sont parvenu, qu’ils n’hésitent pas à nous donner des tuyaux en commentaire !

2 – les promotions :
J’ai organisé une opération promotionnelle en juin 2016 sur La rousse : 4 jours à 0,99 euro et les deux semaines suivantes à 1,49 euro. En juin, j’ai doublé mes ventes par rapport aux mois précédents. Plus intéressant, cet effet positif s’est prolongé pendant dix semaines. Au final, la moitié de mes ventes de 2016 s’est effectuée sur ces trois mois. Cette promotion a fonctionné parce que j’avais quelques centaines d’abonnés sur Facebook et Twitter et que mon annonce a été relayée. Je n’ai pas renouvelé l’opération car j’attendais qu’Amazon me propose une promotion maison.

Lire aussi : Tout savoir (ou presque) sur les Offres Éclair d’Amazon Kindle

Le meilleur moyen de faire décoller ses ventes est encore de bénéficier d’une promotion d’Amazon, Offre Éclair ou promotion du mois. Ces promotions qui concernent peu de livres – 3 par jour pour les Offres Éclair (4 en 2020) et une centaine de titres dans des genres différents pour la promotion du mois – permettent de gagner rapidement plusieurs centaines de lecteurs. D’après ceux qui en bénéficient, leur impact se prolonge également pendant plusieurs semaines. Or, si ces centaines de nouveaux lecteurs sont satisfaits, ils retiendront certainement le nom de l’auteur et s’intéresseront plus facilement à ses autres titres.

Mise à jour en mai 2020 :  fin 2019, Amazon a lancé sa plateforme publicitaire en France (AMS : Amazon Marketing Services). Elle permet aux auteurs indépendants de promouvoir leurs livres via les espaces dits sponsorisés. Comme pour la pub Facebook, la personne paie au clic. Cette méthode de promotion va révolutionner l’autoédition française. L’article ci-dessous fait un bilan de mes six premiers mois d’utilisation de la pub sur Amazon.

Lire aussi : La pub Amazon permet-elle de vendre plus de livres

Qui sont les meilleurs alliés de l’auteur indé ?

En attendant de trouver une recette miracle pour faire décoller les ventes d’un premier roman autoédité, je vais poursuivre l’écriture du deuxième tome de La rousse. J’espère le publier au premier semestre 2018 et trouver d’ici là une recette miracle pour faire décoller les ventes d’un deuxième roman autoédité (05/2020 : je n’ai pas trouvé… 🙂 ). Si certains auteurs ont envie de partager leur expérience des services presse, je les invite à le faire en commentaire.

Je profite de ce (très) long article – vous êtes toujours là ? – pour remercier chaleureusement les dizaines de sympathiques blogueuses et blogueurs – lecteurs passionnés, belles personnes – qui ont déjà chroniqué mes livres, me reprochant gentiment que le premier tome de La rousse était trop court. Promis, le deuxième sera plus long ! (05/2020 : Il fait 3 fois sa longueur)

En tant qu’auteure indépendante, je me sens souvent bien seule avec mes personnages devant mon écran. Point d’éditeur pour me soutenir le moral dans les moments de doute, point d’attachée de presse pour chanter les mérites de mon roman, point de photographe pour construire des mises en scènes sophistiquée avec mon livre, point de journaliste pour parler de lui.

Finalement qui fait tout ça pour l’auteur autoédité : telle blogueuse du fond de sa campagne, telle autre de son bateau, telle troisième d’un autre continent, tel blogueur d’un autre pays d’Europe, etc. Merci à tous pour votre implication, vos photos sur Instagram ou ailleurs, vos partages sur Facebook et Twitter, vos petits mots de temps en temps sur les réseaux sociaux : après notre Big Brother Amazon, les meilleurs alliés de l’auteur autoédité, c’est vous !

Quant à mes collègues auteur(e)s d’un ou plusieurs romans, autoédités ou édités tout court, je leur souhaite de trouver suffisamment de lecteurs afin – on peut toujours rêver – de pouvoir vivre un jour de leurs écrits.

Bonne chance à tous !

Cet article a 20 commentaires

  1. Patrick Ferrer

    Merci pour ce résumé très complet. Il est vrai qu’il est difficile de quantifier la valeur « marchande » d’une chronique, parfois ça se voit dans les ventes immédiatement, parfois non. Ça peut dépendre d’autres facteurs tels que la position du titre dans les classements au moment de la chronique, les derniers avis de lecteurs, le prix, etc. Néanmoins, je pense que chaque chronique est importante parce qu’elles laissent une trace sur le web et que ce sont également des témoignages que tu peux utiliser plus tard dans la promotion de ton livre. Sans compter que tu t’es constituée une liste de blogs lits auxquels tu pourras promouvoir ton prochain bouquin, donc à la prochaine sortie tu auras la possibilité d’avoir un impact encore plus grand car tu auras une vingtaine ou une trentaine ou plus de chroniques en tir groupé. Donc c’est un long travail, c’est vrai, mais ce n’est pas de l’énergie perdue, au contraire. Comme ta liste d’abonnés, si tu en as une, c’est une ressource sur laquelle tu pourras compter dans le futur et qui n’a pas de prix. Bonne chance pour la suite.

  2. Audrey

    C’est très intéressant même si je suis côté blogueuse et pas auteur.
    Il m’apparaît quasi impossible de vraiment mesurer l’impact d’une chronique sur des ventes sauf pour les booktubeurs les plus connus (et encore). Par ex, je vais lire une chronique sur un blog A et elle va attirer mon attention. Je ne vais pas acheter le livre tout de suite, mais peut-être un an ou deux après sans passer par le lien du blog. Et c’est un comportement plutôt courant…
    J’aime beaucoup votre vision des relations auteurs/blogueurs qui tranche avec celle qu’on trouve de plus en plus sur FB à savoir que la blogueuse est une méchante qui veut plein de livres gratuits 🙂 A cet égard, je trouve que c’est une très bonne idée de n’envoyer que des SP papier. Cela vous permet de faire votre suivi et à nous de prêter votre livre et d’en parler autour de nous voire, avec l’accord de l’auteur, de l’offrir ou de le mettre dans une boîte à livres. Quant au fait d’avoir une dédicace, ça apporte une proximité supplémentaire et donne le sentiment de ne pas être qu’un blogueur parmi tant d’autres…

  3. yannickfradin

    Bonjour et merci pour ce retour intéressant sur les SP 🙂

  4. lafontmagali

    Merci pour cet article… côté blogueur, on se pose aussi beaucoup de questions sur le réel impact de nos chroniques. J’ai votre livre dans ma PAL, je n’ai pas encore eu l’occasion de le lire, par contre suite à la lecture de chroniques sur facebook, je crois que j’ai dû le recommander une dizaine de fois.
    Bon courage pour la suite et encore merci pour ces renseignements !

  5. Crystal W. Dream

    Un article vraiment intéressant ! Merci pour ce retour d’expérience, c’est très enrichissant.

  6. Blogueuse depuis longtemps, j’apprécie vraiment votre article parce que je me bats souvent avec les auteurs qui veulent me faire modifier une phrase ou deux pour éviter que je « pourisse » leurs ventes… Par contre, je vais ausi mettre mes chronqiues sur Amazon maintenant ! Ca va me prendre quelques temps de le faire mais si ça peut aider !!

  7. Suzanne

    C’est vrai Patrick que les chroniques sont utiles à plus d’un titre. J’utilise moi aussi des extraits des premiers avis obtenus sur la page Amazon du livre lors de la parution. Par la suite, le nombre et la note des commentaires deviennent plus parlants pour les clients.
    Merci pour ton commentaire et bonne chance pour tes prochains livres.

  8. Suzanne

    Vous avez raison Audrey, on achète souvent un livre bien après en avoir entendu parler, surtout quand on ne connaît pas l’auteur. Merci de votre visite et peut-être à une prochaine fois !

  9. Suzanne

    Merci d’avoir laissé votre avis sur cet article.

  10. Suzanne

    Je crois Magali que l’impact des chroniques est diffus pour un premier roman, mais réel à long terme. Merci beaucoup d’avoir recommandé « La rousse », j’espère que cette histoire vous plaira quand vous la lirez ! 🙂

  11. Fofie

    En tant que blogueuse, on est carrément dans le flou quant au réel impact qu’ont nos avis vis-à-vis de l’impact sur les ventes pour l’auteur (plus encore lorsque l’on est entre le « petit » et le « gros » blogueur). Ce billet est très instructif, merci pour ce retour. 😀

  12. Roxou06

    Votre article est super intéressant ! Je ne suis qu’une petite blogueuse et je me demande souvent quels impacts ont mes chroniques… Je lis de plus en plus souvent des livres auto-edites notamment via simplement et j’aime beaucoup faire de nouvelles découvertes:) Je ne vais quasiment jamais mettre de commentaires sur Amazon par contre:( ravie d’apprendre que le tome 2 est en route! À bientôt!

  13. Fattorius

    Je viens de lire votre billet, intéressant en effet! En tant que blogueur, ce sont des questions que je me pose aussi.
    A noter que les éditeurs traditionnels se posent aussi ces questions d’impact d’un billet (ventes, visibilité): s’ils s’intéressent aux blogs, c’est (aussi) parce que les autres médias « professionnels » parlent de moins en moins des livres.
    Enfin, merci pour le lien vers mon blog! 🙂

  14. lapreteplume

    Bonjour Suzanne,
    Merci beaucoup pour ce retour d’expérience sympathique, honnête et fort instructif !
    Je me suis permise de le partager sur ma page Facebook (pour ceux qui aiment écrire et cherchent plein d’info et des sites utiles) et serai heureuse d’y relayer la suite.
    Bon courage
    https://www.facebook.com/laprete.plume/

  15. Chloé GE

    Un grand merci pour cet article bien détaillé, et qui m’apporte des éclairages plus que nécessaires à l’heure de mon lancement dans l’auto-éditon ! Merci !

  16. Fabienne

    Chronique très intéressante, que j’ai lu avec plaisir entièrement. Je suis auteure autoéditée et cette année, j’ai fait une pause pour repenser à mon activité, la rendre plus professionnelle. Moi, je suis adepte du livre papier donc je fais surtout des salons du livre…Je n’ai jamais fait d’envoi de SP mais je vais penser à cela quand je vais reprendre mes activités.

  17. Juliette

    Merci pour votre retour d’expérience. C’est très enrichissant et intéressant pour une personne comme moi qui débute dans cet « univers ». Cela me donne des idées et m’aiguille un peu sur les choses que je ne dois pas faire.

    Bonne continuation à vous !

  18. Julie

    Merci pour cet article très enrichissant, je compte me lancer dans l’aventure prochainement et je vais faire imprimer mes livres dans une petite société à Nice. Votre article va me permettre de prendre du recul. Merci !

  19. Virginie A.

    Merci pour votre témoignage et la sincérité dans les chiffres et votre ressenti. Moi aussi je vais me lancer dans cette aventure. Sans aspirer à 20000 ventes (bon, ceci dit je ne suis pas contre !), j’aimerais avoir plus de ventes que mon simple entourage 🙂 et des retours et chroniques, comme tu dis c’est bon pour l’ego 🙂 (par contre, que se passe-t-il quand le blogueur trouve ton roman nul ? ils le disent cash ou avec des pincettes ou ne publient que les chroniques positives ?)

  20. Suzanne

    Bonjour Virginie,
    Il n’y a aucun mal à viser 20.000 ventes, moi aussi j’en rêve (mon objectif secret est de dépasser les ventes d’Harry Potter 🙂 ). Aucun blogueur n’a jamais dit dans sa chronique qu’un de mes livres était nul, mais certains n’ont pas hésité à dire qu’ils ne l’avaient pas aimé. Personnellement, je n’ai rien contre tant que c’est argumenté. Mais en règle générale, les blogueurs sont assez bienveillants. Quand ils n’aiment que moyennement le livre, la chronique n’est pas forcément mauvaise, elle est juste tiède. Il faut donc apprendre à lire entre les lignes.
    Pour un premier roman, il vaut mieux demander l’avis d’amis lecteurs bons en français avant de le publier ou de solliciter les blogs. En effet, les blogueurs littéraires se lisent les uns les autres et postent leurs avis sur les forums de lecture, parfois même sur les sites de vente. Si les premiers commentaires sont mauvais, ça peut décourager d’autres lecteurs de découvrir le roman.
    Bonne chance pour ce projet d’autoédition : il en faut beaucoup !

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